5 conseils pour être plus heureux au bureau

Depuis que l’entreprise a com­pris que 50 à 60% des arrêts mala­die étaient dus au stress, burn-out ou autres dépres­sions, elle s’interroge sur les façons d’améliorer non pas le bon­heur mais au moins le bien-être de ses col­la­bo­ra­teurs. Grande révo­lu­tion, l’apparition dans cer­taines entre­prises d’un nou­veau métier : chief hap­py­ness offi­cer ou le nou­veau dogme du bon­heur au travail.

Au-delà des pré­oc­cu­pa­tions de l’entreprise, je vous livre ici quelques conseils (gla­nés au fil de mes lec­tures) qui nous concernent toutes et tous.

1.Donnez vous-même du sens à ce que vous faites et ayez la volonté de faire correctement les choses.

Même si le bon­heur au tra­vail me semble impos­sible à atteindre, au moins le bien-être est-il par­fai­te­ment attei­gnable ? Et pour com­men­cer, cha­cun d’entre nous doit pou­voir trou­ver un sens aux mis­sions réa­li­sées. N’attendez pas for­cé­ment de l’entreprise qu’elle vous le donne. Faites en sorte de vous don­ner un but (quo­ti­dien) et fixez-vous comme objec­tif de l’atteindre. Si vous finis­sez votre jour­née par l’atteinte de cet objec­tif vous gagne­rez en autosatisfaction.

Bref : vous amé­lio­rez votre moti­va­tion et votre sens au travail.

2. Évitez la procrastination et commencez immédiatement les tâches les plus ingrates ou les moins satisfaisantes.

Tout le contraire de moi ! Mal­gré tout, évi­tez de remettre à plus tard. Vous gagne­rez en confort de tra­vail. La pres­sion sera moins forte si nous éva­cuons les mis­sions ou pro­jets les moins inté­res­sants ou les plus fas­ti­dieux. Vous gagne­rez en séré­ni­té et tra­vaille­rez plus intelligemment.

 

3. Faites le bilan de votre journée et relevez les points positifs.

Une façon de bien finir sa jour­née est d’en rele­ver les faits mar­quants et de vous noter pour vous-même les élé­ments posi­tifs. Faire le point per­met aus­si de repé­rer les tâches que vous avez incons­ciem­ment évi­tées. Cela me per­met­tra de les remettre au len­de­main afin de gagner en pré­vi­si­bi­li­té et sur­tout d’avoir une vue com­plète de mes acti­vi­tés et du reste à faire.

Etre effi­cace au tra­vail rend heu­reux ! En voi­là une bonne nou­velle ! Mais cette effi­ca­ci­té, vous devez vous trou­ver votre inté­rêt propre et non celui de votre employeur qui sur­veille les indi­ca­teurs comme le lait sur le feu.

4. Relations au travail : apprenez à aimer (ou ne pas détester) vos collègues de bureau ou vos managers.

L’agressivité est un fac­teur de stress et ne favo­rise pas les bonnes rela­tions de tra­vail. Les conflits vous pol­luent, vous empêchent d’avancer, bref mangent une par­tie de votre éner­gie. Alors faites le pre­mier pas, rom­pez la glace. Essayez d’abord par votre atti­tude de sou­rire, de rayon­ner, de por­ter une éner­gie posi­tive… même si l’humeur du Lun­di matin per­dure un peu plus que le Lun­di matin ! Évi­tez les phrases toutes faites comme « ça va un comme un lun­di matin » ou « vive­ment le week-end !  » qui fata­le­ment, vous entraîne dans une spi­rale de pen­sées négatives.

5. Posez-vous les bonnes questions : métier ? carrière ? ou vocation ?

Cela cor­res­pond à trois concep­tions du travail.

Métier ? On peut consi­dé­rer son métier non pas comme une fin en soi mais uni­que­ment comme un moyen de sub­sis­tance. Vous pré­fè­re­riez déam­bu­ler toute la jour­née en pyja­ma chez vous ? Qu’à cela ne tienne ! Repre­nez le point 1 et essayez de trou­ver un sens, mal­gré tout, à votre travail.

Car­rière ? La car­rière c’est l’idée de pro­gres­ser au cours de sa vie pro­fes­sion­nelle. C’est fina­le­ment un outil de pro­mo­tion pro­fes­sion­nelle et sociale, un élé­ment d’estime de soi mais aus­si un besoin de pou­voir pour certains.

Voca­tion ? La voca­tion vous fait tra­vailler non pas pour vivre mais pour en reti­rer un béné­fice qui va au-delà de l’aspect pécu­nier ou de car­rière. Vous en tirez une gra­ti­fi­ca­tion sociale, un sen­ti­ment d’utilité à autrui ou de défense d’une cause. Atten­tion, tout le monde n’a pas une voca­tion qui le porterait.

Quelle que soit votre situa­tion ou vos choix, en avoir plei­ne­ment conscience vous per­met de pou­voir en tirer une source de bien-être au travail.

Conclusion :

Viser le bon­heur est une course sans fin que ce soit dans le tra­vail ou dans sa vie per­son­nelle. En revanche, le bien-être au quo­ti­dien est attei­gnable. La pre­mière action com­mence sou­vent par de chan­ger ses propres comportements.

Et vous quelles sont vos recettes pour être heu­reux au travail ?

 

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